« Spiritualité & Actualité »

Le Voyage Astral dans les sources chiites

Ici je cite quelques sources chiites qui font peut-être allusions au voyage astral : 

​

​

- Ce Hadith chiite semble faire allusion au voyage astral, mais aussi au voyage akashique et aussi au voyage dans le temps :

​

Un des douze imams infaillible chiites disait : 

" que dans le futur lorsque les hommes de cette science (science divine) apparaitront il n'y a aucune distance dans cet univers qu'ils ne peuvent y être en un clin d'oeil, il n'y a aucune planète que des hommes et des femmes auront la possibilité de pouvoir traverser les temps et les espaces, il n'y a pas d'endroits qu'ils souhaiteront visiter qu'ils n'y seront pas en un clin d'oeil "
 

​

​

​

​

​

- Ce récit chiite de Bihar al Anwar semble faire allusion à de nombreux voyages astraux pratiqués en particulier par l'Imam al Askari (p) et Malika (p) sa femme mais aussi d'autres personnages.

Je vous invite à lire les passages que j'ai mis en gras noir et aussi en orange.

Source : Bihar Al Anwar, chapitre sur l'Imam Mahdi 
(A partir de la page 24, volume 51. Ou 13 selon l'ancienne version) :

"Un jour, Kafur, l'esclave de l'imam Ali Naqi (a.s.) est venu à moi et m'a convoqué auprès de son maître. Quand je suis allé voir l'imam, il m'a dit "O Bushr, vous êtes issus des descendants d'Ansar. Cette dévotion est votre héritage, que chaque génération à venir hérite de la génération précédente. Vous êtes des hommes dignes de confiance pour nous, Ahle Bayt. Je vous élève et vous ennoblis par une excellence, grâce à laquelle vous surpasserez tous les chiites en dévotion, en partageant un secret avec vous et en vous envoyant acheter une certaine esclave."

Il a ensuite écrit une très belle lettre en écriture et en langue romaines et y a apposé son sceau. Il en sortit un tissu jaune dans lequel se trouvaient deux cent vingt dinars. Il a dit : "Prenez ceci et allez avec lui à Bagdad." Il m'a dit d'aller au passage de l'Euphrate à midi de tel ou tel jour.

"Et quand tu arriveras aux bateaux des captifs, tu y verras des filles esclaves. Vous y trouverez des acheteurs travaillant pour les proxénètes des Abbassides et un petit groupe de jeunes arabes. Quand vous verrez cela, gardez un œil sur un homme appelé Amr bin Zaid, le marchand d'esclaves à distance toute la journée, jusqu'à ce qu'une jeune esclave soit amenée aux acheteurs, qui a telle ou telle qualité. Sa robe est constituée de deux épaisses soies ; elle refuse d'être vue ou touchée par les examinateurs ; elle ne se soumet à personne qui voudrait la toucher.

Et vous entendrez un cri en romain derrière un mince voile. Vous devez savoir ce qu'elle dit : Hélas de la violation du voile. Un des acheteurs d'Amr dira : « Je l’achète pour trois cents dinars ; sa modestie a toujours accru mon désir pour elle ». Elle lui répond en arabe : « Même si tu viens sous la forme de Sulaiman, le fils de Dawood et avec un royaume comme le sien, tu ne m'intéresseras pas. Alors, économisez votre argent ».

Le marchand d'esclaves dit : « Alors, quelle est la solution ? Je dois vous vendre. » La jeune esclave répond : « Pourquoi cette hâte ? Il doit y avoir un acheteur qui me permette de trouver le repos en lui et dans sa fidélité et son honnêteté. »

À ce moment-là, allez voir Amr bin Zaid et dites-lui que vous avez une lettre d'un certain homme de la noblesse, qu'il a écrite en langue et en écriture romaines, décrivant sa bienveillance, sa fidélité, son excellence et sa générosité, afin qu'elle puisse en discerner le caractère de son auteur. Si elle s'intéresse à lui et le choisit, alors je suis son représentant pour l'acheter chez vous".

Bushr bin Sulaiman dit : "J'ai fait tout ce que mon maître, Abul Hasan (a.s.), m'avait ordonné de faire en ce qui concerne la jeune esclave. Quand elle a vu l'épître, elle a pleuré très fort et a dit à Amr bin Zaid Vendez-moi à l'auteur de cette lettre. Elle fit le serment solennel que s'il refusait de la lui vendre, elle s'enlèvera la vie. J'ai négocié le prix avec le marchand jusqu'à ce qu'il se mette d'accord sur le montant exact que mon maître m'avait donné.

L'argent étant suffisant, j'ai pris la jeune esclave, qui était très heureuse et rieuse. Je suis retourné avec elle dans les quartiers où je résidais à Bagdad. Elle était très agitée jusqu'à ce qu'elle sorte de sa poche la lettre de notre Imam. Elle l'embrassait, la mettait sur ses yeux, la posait sur ses joues et la touchait à son corps.

J'ai été étonné, lui ai-je dit : Vous embrassez une lettre, vous ne savez pas qui l'a écrite. "O incapable et faible de connaître la position de la progéniture des prophètes", disait-elle : "prête-moi tes oreilles et vide ton coeur pour mes paroles. Je suis Malika, la fille de Yashua, fils du César de Rome. Ma mère est issue des descendants des apôtres de Jésus, et sa lignée remonte au successeur de Jésus, Simon. Je vais vous raconter cette merveilleuse histoire.

Mon grand-père, le César, voulait me marier à son neveu quand j'étais une fille de treize ans. Il a donc réuni dans son palais trois cents prêtres et moines issus des descendants des apôtres, et de leurs hommes de stature sept cents hommes. Il rassembla quatre mille commandants de l'armée et officiers de l'armée, ainsi que des chefs des forces armées et des chefs de tribus. Il érigea un trône de la plus chère de ses richesses, qui fut orné de divers bijoux et s'éleva sur quarante marches. Lorsque son neveu monta, les croix furent fixées, les évêques se levèrent avec beaucoup de respect et les pages d'Injeel furent ouvertes. Soudain, les croix s'effondrèrent du haut et touchèrent le sol. Les piliers du trône s'effondrèrent et s'écrasèrent sur le sol.

Le neveu de mon grand-père, qui s'était élevé sur le trône, est tombé inconscient. Les couleurs des évêques ont changé et leurs poitrines ont tremblé.

Leur chef a dit à mon grand-père : "S'il te plaît, excuse-moi de faire face à ce mal, qui annonce la fin de cette religion chrétienne et de la croyance royale". Mon grand-père a pris cela comme un mauvais présage et a dit aux évêques : "Érigez ces échafaudages, élevez les croix et amenez le frère de cet homme décédé, dont les rêves ont été ruinés, afin que je puisse épouser cette jeune fille ; afin que le mal de son frère décédé s'en aille par sa fortune. "Et quand ils firent cela, il arriva au second la même chose qu'au premier neveu. Les gens se sont dispersés. Mon grand-père, le César, se tenait dans une grande détresse et pénétrait dans les quartiers des femmes.

J'ai fait tomber les rideaux et dans la même nuit, j'ai vu dans mon rêve que Jésus, Simon, et un certain nombre d'apôtres s'étaient réunis au palais de mon grand-père. Ils y avaient installé une chaire de lumière qui défiait les cieux en hauteur et en élévation. C'était à l'endroit même où mon grand-père avait installé son trône.

C'est là qu'entrèrent Muhammad, (s.a.w.s.), son gendre et son successeur, Amirul Momineen (a.s.) et un certain nombre de ses fils. Jésus s'avança et l'embrassa. Muhammad (a.s.) lui dit : "O Esprit de Dieu, je suis venu à toi pour proposer à ton successeur, Simon  pour sa fille, Malika pour mon fils, en désignant l'imam Hasan Askari (a.s.), le fils de l'auteur de cette épître. Jésus a regardé Shamun et a dit : "Le plus grand honneur vous revient. Que votre relation soit liée à celle de la descendance de Muhammad (a.s.)". Simon a dit : "Ce sera un honneur pour moi de le faire.

Il est monté sur cette chaire. Muhammad (s.a.w.s.) a dit les rituels et m'a marié à son fils. Jésus a témoigné et les fils de Muhammad (a.s.) et des apôtres ont témoigné. Quand je me suis réveillé, j'avais peur de le signaler à mon père ou à mon grand-père, de peur qu'ils ne me tuent. Je gardais ce secret et ne le leur révélais pas.

Pendant ce temps, mon cœur battait la chamade d'amour pour l'imam Hasan Askari (a.s.), à tel point que j'ai abandonné la nourriture et la boisson. Je suis devenu faible, mon corps s'est affiné et je suis tombé très malade.

Il n'y avait plus de médecin dans les villes de Rome que mon grand-père n'avait pas amené et lui a demandé de me guérir. Lorsque le désespoir l'a submergé, il m'a dit : "O consolation de mon cœur, est-ce qu'un souhait quelconque se réalise dans ton cœur en ce monde, afin que je puisse le réaliser ? J'ai répondu : "Grand-père, je vois les portes du soulagement se refermer sur moi. Cependant, si vous sauvez les prisonniers musulmans de votre prison de la torture, si vous leur enlevez leurs chaînes, si vous leur faites des faveurs et si vous les libérez gentiment, j'espère que Jéus et sa mère me donneront la santé".

Quand il a fait cela, je me suis efforcé de faire preuve de santé et j'ai mangé un peu de nourriture. Cela l'a rendu très heureux et il est devenu de plus en plus intense pour conférer de la gentillesse et du respect aux captifs.

"J'ai aussi vu dans mes rêves pendant quatorze nuits la Maîtresse des femmes du monde, Fatima (a.s.). Elle m'a rendu visite en compagnie de Marie, fille d'Imran, et de mille serfs des Jardins. Marie me dit : "Voici la Maîtresse des Dames (a.s.), la mère de ton mari". Alors je la prends dans mes bras, je pleure et je me plains pourquoi l'Imam Hasan Askari (a.s.) ne vient pas me rendre visite. La Maîtresse des Dames (a.s.) a dit : "Mon fils, l'Imam Hasan Askari (a.s.) ne vous rendra pas visite tant que vous croirez en un partenariat avec Dieu dans la religion des chrétiens. Voici ma sœur Marie, la fille d'Imran, qui se tourne vers Dieu avec le dédain de votre religion.

Si vous voulez le plaisir de Dieu, le Très-Haut, et le plaisir de Jésus et de sa mère, et que l'Imam Hasan Askari (a.s.) vous rende visite, dites : J'atteste qu'il n'y a pas de dieu, sauf Dieu et que Mohammed est le dernier messager de Dieu".

"Lorsque j'ai prononcé ces mots, la Maîtresse des Dames du monde m'a tiré sur la poitrine et mon âme a été bénie. Elle m'a dit : "Maintenant, attendez-vous à recevoir la visite de l'imam Hasan Askari (a.s.). Je vous l'envoie".

Je me suis réveillé dans une grande excitation et dans l'attente de rencontrer l'imam. La nuit suivante, j'ai vu l'imam (a.s.) et comme si je lui disais : "Tu m'as abandonnée, ma bien-aimée, alors que le remède de ton amour a ruiné mon âme. Il m'a dit : "Mon retard n'était pas dû à ta croyance polythéiste. Maintenant que tu as embrassé l'Islam, je vais te rendre visite toutes les nuits jusqu'à ce que Dieu nous réunisse". Jusqu'à présent, ses visites à moi n'ont pas cessé."

Bushr bin Sulaiman dit : "Je lui ai demandé : "Comment êtes-vous tombé parmi les captifs ?" Elle me répondit : "L'imam Hasan Askari (a.s.) me l'a dit une des nuits : Ton grand-père va bientôt envoyer une armée pour combattre les musulmans tel ou tel jour, et il les suivra. Tu dois les rejoindre dans la caravane des serviteurs avec un certain nombre de serviteurs de telle ou telle route.

Je l'ai fait et les avant-gardes des musulmans nous ont rencontrés, ce qui a conduit à la situation dans laquelle je me trouve, comme vous le voyez. Et personne ne savait que je suis la petite-fille du César romain jusqu'à présent, sauf vous et c'est parce que je vous l'ai dit. Le monsieur dans le butin duquel je suis tombée, m'a demandé mon nom. Je lui ai caché mon identité et j'ai dit : "Narjis. Il a dit : "Une flamme de serviteurs.

Je lui ai dit : "C'est étonnant que vous soyez romain et que votre langue soit l'arabe." Elle m'a répondu : "Grâce à la persévérance de mon grand-père et à ses encouragements pour que j'apprenne davantage, il m'a nommé une femme, qui était son interprète, pour me rendre visite. Elle venait me voir jour et nuit et m'apprenait l'arabe, jusqu'à ce que je devienne fluide".

Bushr a dit : Quand je l'ai ramenée à Samarrah, je suis allé voir mon maître, l'Imam Ali Naqi (a.s.). Il lui a demandé : "Comment Dieu vous a-t-il montré la gloire de l'Islam et la disgrâce du Christianisme et la noblesse de Muhammad et de sa Maison ? Elle a répondu : "Comment décrirais-je, ô fils du Messager de Dieu, une chose que tu connais mieux que moi ?" "Je voudrais te conférer de la bonté sur vous", a-t-il déclaré. "Lequel vous est le plus cher, dix mille dinars ou une heureuse marée de grandeur éternelle ?" "Une heureuse nouvelle d'un fils pour moi", dit-elle. "Réjouis-toi de la nouvelle d'avoir un fils, qui gouvernera le monde, de l'est à l'ouest, et le remplira d'équité et de justice, comme il sera rempli d'oppression et d'injustice."

"De qui", a-t-elle demandé. De celui pour qui le Messager de Dieu (s.a.w.s.) vous a proposé telle nuit, telle année, a répondu mon Maître en romain. Il dit "A qui Jésus et son successeur t'ont épousé." "De ton fils ?" demanda-t-elle. "Le connais-tu ?" "Y a-t-il une nuit où il ne m'a pas rendu visite depuis que j'ai embrassé l'Islam des mains de la Maîtresse des Dames !"

L'imam Ali Naqi (a.s.) répondit : "Kafur, appelle ma soeur Hakima." Et quand elle est entrée, il lui a dit : "La voici". Dame Hakima l'embrassa longuement et fut très heureuse de la voir. L'imam Ali Naqi (a.s.) lui a dit : "Ô fille du Messager de Dieu, emmène-la chez toi et enseigne-lui les devoirs et les traditions, car elle est la femme de mon fils et de la mère du Qaim (a.s.)".

Source : Bihar Al Anwar, chapitre sur l'Imam Mahdi 
(A partir de la page 24, volume 51. Ou 13 selon l'ancienne version)







- Un autre hadith chiite semble faire allusion au voyage astral par l'Imam Ali et par les hommes ordinaires dans le recueil de hadith chiite "Bihâr ul-Anwâr, tome 54, page 336" :

 

L’Imam Ali (psl) dit :

​

« Au-delà de Qâf il y a un univers que personne d’autre que moi ne peut atteindre. Et je domine ce qui est au-delà de cela et ma connaissance en est la même que du vôtre. J’en suis le gardien et le témoin. Et si je voulais répondre à l’univers entier ainsi qu’aux sept cieux et sept terres, je pourrais le faire en moins d’un clignement des yeux, parce que je possède le nom suprême et je suis le Grand Signe et le miracle magnifique. »

Source islamique :

​

Bihâr ul-Anwâr, tome 54, page 336
(voir aussi un verset similaire : coran : 27:40)

Remarque à propos de ce hadith :

1) il est possible que l'Imam Ali atteigne cet univers par voyage astral. (c'est une possibilité)

2) D'autres hadiths chiites évoquent l'existence de plusieurs univers :

https://spiritualiteactualit.wixsite.com/accueil/les-extraterrestres-dans-les-religions


Comme il y a plusieurs univers et que parmi ces univers il y en a un que seul l'Imam Ali peut atteindre.
Cela laisse entendre que les hommes ordinaires peuvent atteindre les autres univers.
Et comment les atteindre si ce n'est par voyage astral ?

 

​
 

- Dans un hadith Qudsi Dieu dit : 

​

" O enfant d'Adam lorsque je veux une chose je dis " sois " et elle est aussitôt. Obéis-moi à tout ce que je t'ordonne et je t'accorde le même pouvoir que moi, que tu dis " sois " et il sera aussitôt. "

​

Etc.

​